Club de généalogie : recherche du grand-père Bonneton

Malgré l’absence de Gabrielle ( à qui on souhaite meilleure santé) et de quelques uns, nous nous sommes rapidement mis au travail , sans possibilité d’accès à internet.(!)……nous avons choisi de répondre à la bouteille à la mer de René: « quand et où son grand père maternel, est-il mort? »

René nous a rappelé que François Bonneton né en 1873  dans la Haute Loire,(actes et références précises) arrivé à Marseille après mariage avec sa grand mère(  dont il aura 5 enfants, les 2 premiers mourront jeune et sa mère , benjamine, avait un frère et une sœur)….avait en 1909  inventé un procédé d’emballage des « dames Jeanne » ou bouteilles en verre .Cette information , René la tenait d’une cousine et qui lui avait remis « la preuve »: un article de journal dans l’‘Inventeur du Midi’.

Noter que l’article parlait de l’usine où le procédé se fabriquait…..celle-ci se situait à Pont de Vivaux, mais il n’était pas daté….

Cependant, grâce à ce « document » et les divers conseils de James et Gabrielle ……René pouvait maintenant fièrement nous montrer le brevet n°7089 reçu le 24  juillet 1909 à 3 h05 par Mr Eugène Ducassou -secrétaire général de la préfecture des bouches du Rhône,  domicilié 1 rue Sainte. (En marge du document: reçu le 6 janvier 1910)

Noter que Mr François Bonneton payait les droits pour 15 ans.

Pendant un court  moment, le groupe s’égara sur l’adresse  ‘1 rue sainte’ : domicile de François  Bonneton  un certain temps, jusqu’à ce qu’on comprenne que c’était celle du secrétaire….d’ailleurs plein de publicités sur le journal pour Mr Ducasson , mentionné par ailleurs expert et mandaté pour délivrance et achat de brevets.

Peut-être qu’en allant voir les informations sur l’usine, René pourrait apprendre quelque chose sur l’adresse marseillaise de son grand père et jusqu’à quand il y demeura ?

Car sa cousine informatrice lui avait dit qu’il avait abandonné femme et enfant pour se remarier en 1927 avec Marie Pauline BOUX  née dans le Haut Rhin et décédée à Nancy en 1973.  Notre généalogiste avait pensait retrouver les traces du décès  de François dans cette région , mais les archives du lieu ne le connaissent pas!!!

Quelqu’un du groupe suggère qu’il est peut être revenu à Marseille, puisque René a déjà vérifié qu’il n’est pas déclaré mort dans sa région d’origine.

C’est alors qu’en reprenant d’une part l’acte de son 2ème mariage, René réalise que son grand père est veuf  en 1927 lorsqu’à 57 ans  il se remarie ; sa grand mère maternelle est décédée en 1926.

Il ne peut plus à cette date « profiter » de son brevet; puisqu’il ne l’a pas renouvelé.  D’autre part sa dernière fille, bien qu’encore jeune, n’est plus une enfant.

Alors René nous lit l’acte authentique du mariage de ses propres parents en 1945 à Marseille: François Bonneton, père de la mariée est mentionné, « feu » …..éclats de rire……..la recherche du décès de François va être grandement limitée sur une période allant de 1927 à 1945 et non une date inconnue !

De plus si  le terme « feu » a bien était employé, étymologiquement cela veut dire: « qui est mort depuis peu de temps » (vient du latin fatutus:qui a accompli son destin, dixit dictionnaire Robert).  Dans ce cas ce grand père devrait être décédé  peu de temps avant 1945.

MAIS RESTE A TROUVER

Quelques  pistes à explorer à MARSEILLE:

– aux AM Marseille:

logiciel CITY allant jusqu’à 1937

bottin (Indicateur Marseillais)

listes électorales

les recensements

les pièces annexes de mariage

 

– cimetière st Pierre

et aux AD13: registres du bureau des hypothèques, car James pense qu’il a été propriétaire

registre du commerce pour l’adresse de son usine

Voilà, on peut aider René pour retrouver son grand père , qui s’est bien protégé , comme ses dames Jeanne, enveloppé de son ou de ses mystères.

ET POUR MONIQUE qui se préoccupe de l’arrivée d’un ancêtre grec vers 1803…il faut qu’elle aille dans la série U de la justice de paix……

On va en avoir des tranches d’histoires variées à raconter, peut être écrire ces parcours de vie passant et /ou restant à Marseille, car ça fait des siècles que ça dure ….foi d’une Marseillaise !

Françoise Vilarel